(informations recueillies par Clément et dactylographiées par lui-même et son gentil papa)

Méthode d’exploitation du sel.

La récolte se fait sur le contre-sel.

Sur le sol d’une table salante, on a laissé une épaisse couche de sel se former pendant 2 années consécutives. Puis, le sel produit annuellement se dépose sur ce contre-sel. Ainsi, la récolte est facilitée par une meilleure portance du sol de la table et le sel récolté n’a plus besoin d’être lavé puisqu’il se dépose directement sur une épaisseur de sel.

Il est récolté avec la grosse machine jaune, les godets grattent le sol et le tapis roulant charge le sel dans les camions (les mêmes que dans les carrières).

Le sel est utilisé pour le déneigement des routes et pour l’industrie. On en récolte 340.000 tonnes par an.

La table salante

De mars à août, les sauniers (les ouvriers du salin) favorisent la circulation de l’eau de mer de bassin en bassin afin d’augmenter sa concentration naturelle en sel. L’eau s’évapore au fur et à mesure grâce à l’action du soleil et du vent. L’eau de mer perd progressivement 90% de son eau douce pour laisser place à une solution concentrée en sel.

L’eau change de couleur en se chargeant d’une microalgue, la Dunaliella Salina, qui permet de nourrir les crevettes et donner la couleur roses aux flamands.

Lorsque cette concentration salée, dite « saumure », atteint la saturation de 360 grammes de sel par litre, les sauniers l’orientent vers les cristallisoirs. Sous l’effet du soleil et du vent, l’évaporation continue, et le sel, jusqu’alors en solution, va se cristalliser et se déposer sur le fond de la table salante.


JP = 11.176 km

Nos jambes = 774 km

Nos vélos = 335 km